5 Décembre 2015
Au Tchad, les nominations des cadres à des postes à responsabilité obéissent depuis des décennies à des critères de complaisances souvent sur des bases identitaires. Ce qui irrite souvent d’autres responsables plus conscients et lucides.
Selon nos informations, les récentes nominations intervenues au Centre de transfusion sanguine, sont des véritables frustrations chez certains responsables. Un seul cadre issu du Sud, serait nommé au sein d’une majorité des responsables arabophones.
Incohérences : quand les arrêtés ministériels piétinent les décrets
Par ailleurs, Dr Souraya Zakaria, pharmacienne et biologiste de formation, nommée par décret présidentiel, a été relevée de son poste et remplacée par un technicien supérieur par un simple arrêté ministériel.
A la Direction de la santé de reproduction, des cadres nommés par décrets ont été remplacés par arrêtés non signés ni visés par le Secrétaire d’Etat à la santé. La direction des ressources humaines dudit ministère se plaint pour n’avoir été consultée dans l’élaboration des textes.
Ces genres d’attitudes sont à l’origine des rapports confligènes entre les différents responsables au sein d’une administration. Il faut que les autorités tchadiennes réfléchissent à des nominations sur des bases du mérite et non de faciès ou des considérations subjectives.
La rédaction du blog de makaila