22 Juin 2016
Il y a une semaine, deux des six violeurs présumés de la jeune Zouhoura se sont évadés de la maison d'arrêt de N’Djaména. Zouhoura, c’est cette jeune Tchadienne qui aurait été violée par des fils de personnalités politiques en février dernier. Au même moment, les militants de l'opposition sont traqués par le pouvoir de N'Djamena. Selon Saleh Kebzabo, le chef de file de l’opposition Tchadienne, l'opération menée contre ses militants et sympathisants a commencé depuis la victoire annoncée du président Idriss Déby Itno. Le président de l’Union nationale pour le développement et le renouveau qui se plaint par ailleurs du mutisme de la communauté internationale, restée silencieuse sur les multiples violations des droits de l'homme.
Pendant que l’opposition dénonce l’acharnement du pouvoir contre ses partisans, la société civile exige que les violeurs présumés de la jeune Zouhoura soient retrouvés comme Mahamat Nour Ahamat Ibedou président de la Convention Tchadienne pour la Défense des Droits Humains. Il qualifie cette évasion d’une opération bien préparée. Cliquez sur l'image pour écouter.
Contacté par la Deutsche Welle sur cette évasion spectaculaire de ces présumés violeurs, les autorités judiciaires n’ont pas souhaité s’exprimer.