Le nouveau collectif budgétaire, élaboré dans une conjoncture défavorable et persistante, établit les prévisions de recettes à la somme de 690 milliards F CFA contre 692 milliards dans la loi initiale, et les dépenses à 966 milliards F CFA contre 937 milliards initialement. Le déficit qui se dégage, est supérieur à celui de la loi initiale qui avoisinait les 245 milliards F CFA, soit une hausse de 12%.
En fin mars 2017, le taux d'exécution de la loi de finances initiale était de 26% en ressources et de 14% en dépenses, selon Christian George Diguimbaye, ministre tchadien des Finances et du Budget. Les variations des dépenses concernent essentiellement les dépenses de personnels qui ont été sous-estimées ou surévaluées dans la loi initiale.
Le collectif budgétaire prévoit une réduction des indemnités à hauteur de 16 milliards, le gel des effets financiers des avancements statutaires des fonctionnaires et agents de l'Etat à 2,5 milliards, le gel des frais de transport à 2 milliards, l'audit des diplômes à plus de 8 milliards, l'audit des soldes à 10 milliards et 3 milliards pour le contrôle biométrique du personnel de l'Etat, soit une économie espérée de plus de 43 milliards F CFA à fin décembre 2017. F