3 Janvier 2019
Communiqué de presse
Inquiétude générale face aux violences intercommunautaires qui s’intensifient au Tchad
Le Comité d’Initiative de Protection des Droits de l’Homme et des Libertés au Tchad (CIPDHLT),s’inquiète sérieusement des récentes violences intercommunautaires qui ont eu lieu, le 26 et 28 décembre 2018 à Kouri-Bougoudi, ayant opposé deux communautés tchadiennes, liées par l’histoire. Elles ont été soldées par de nombreuses victimes de part et d’autre, des parties belligérantes.
Ces violences meurtrières sont inévitablement les conséquences notoires de l’instrumentalisation de ce conflit par les autorités politiques et administratives au Tchad.
Le Gouvernement tchadien qui dispose pourtant des moyens de règlement pacifique de ce différend intercommunautaire, brille comme un acteur majeur à la limite complice qui entretient, alimente et souffle sur la braise pour maintenir la cassure sociale entre les différentes composantes nationales et briser ainsi le fragile équilibre social qui régne dans le pays.
Par la même occasion, il nous est permis de signaler que les prises de paroles des leaders communautaires à travers les réseaux sociaux surchauffent les esprits et aggravent la tension entre les uns et les autres.
A cet effet, notre organisation attire l’attention des différentes communautés tchadiennes de refuser le recours à la violence par voix des propagandes politiques ou médiatiques qui mettraient à mal l’unité nationale entre les Tchadiens. Car, le Tchad doit son existence à la volonté de tous ses fils et filles qui attachent un intérêt singulier de vivre ensemble au regard de sa diversité religieuse, culturelle et ethnique sans discrimination ni exclusion de toute nature.
Face donc à la tournure que prend le conflit intercommunautaire au Tchad, le CIPDHLT :
Le 02 janvier 2019
Le Cipdhlt