Les charges retenues contre ce jeune turbulent sont entre autre détournements, faux et usage de faux et abus de confiance. En effet, il est reproché au sieur Rémy Gamo le détournement de la bourse des étudiants de l'ENASS, le détournement des cotisations des agents de l'ENASS pour la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) et la falsification des chèques bancaires. Après avoir nié les faits dans un premier temps, la chaleur de la cellule de la maison d'arrêt de Moundou l'a poussé à admettre qu'il a effectivement detourné la bourse des étudiants mais pour le reste des griefs, il campe sur sa position.
Très agité à Moundou et sur les réseaux sociaux, Rémy Gamo qui se prend pour un défenseur des droits humains, un leader d'opinion vient d'être rattrapé par ses faits. Il n'est pas à son premier forfait, car habitué à des activités louches et à la traîtrise.
Très proche de Balthazar Alladoum du CNDP et son compère Avenir de la Tchiré, aujourd'hui, Rémy Gamo se retrouve seul face à son destin. Il médite son sort entre les quatre murs de la maison de Moundou. Très insolent, il passait le clair de son temps à diffamer des personnes respectables sur les réseaux sociaux, parfois en faisant du mercenariat cybernétique. Il a été relevé aussitôt de son poste. Ses amis le journaliste Moussaye Avenir de la Tchiré et Allahondoum Djarma Balthazar seraient au four et au moulin pour obtenir sa libération mais c'est sans compter avec la détermination du ministre de la Santé, Abdoulaye Sabre Fadoul et son secrétaire d'état, Djiddi Ali Sougoudi qui s'évertuent depuis leur nomination à moraliser le département de la Santé publique.
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