17 Avril 2021
L’ONG AHA exprime ses vives inquiétudes face à la concentration armée dans le Nord du Tchad depuis l’entrée en scène des troupes du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT).
En effet, notre organisation qui œuvre en faveur du dialogue, suit attentivement l’escalade militaire avec d’intenses bombardements dans des zones où vivent des civils déjà meurtris et affectés.
Cette malencontreuse situation résulte du blocage politique engendré par le refus du pouvoir de créer les conditions d’un dialogue politique fécond réclamé par les acteurs politiques tchadiens qui avaient signé, les ‘’ACCORD DU 13 AOUT 2007’‘, notamment parrainés par l’Union Européenne.
« Au lieu d’aider les fils du Tchad à s’entretuer, les amis de notre pays devraient les aider à s’assoir autour d’une table » comme le disait feu Pr Ibni Oumar Mahamat Saleh Porte-Parole de l’Opposition
Il est vivement souhaitable que la France s’associe à une telle initiative salutaire. Pour éviter d’être taxée de parti-pris, elle devra jouer pleinement sa partition.
Devant la détérioration de la situation politique et cette militarisation grandissante, AHA :
Exige l’arrêt immédiat des hostilités entre les belligérants ;
Invite tous les protagonistes de la crise à éviter le recours aux armes comme moyen de résolution ;
Demande aux partenaires ainsi que la communauté internationale à aider les parties en conflits à s’assoir autour d’une table de négociation.
Inscrit sa démarche dans la droite ligne de l’appel émis le 28 février dernier par Antonio Gutteres Secrétaire Général de Nations Unis, « appelant les différents acteurs politique tchadiens à un dialogue politique inclusif au Tchad entre toutes les parties prenantes en vue d’une résolution globale de la crise tchadienne en cours ».
Fait à Ndjamena le 16/04/2021
Bureau de l’ONG AHA