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3 Août 2009
Avec le portrait du Dr Ley-Ngardigal Djimadoum, nous avons
entrepris un exercice très difficile. Celui d’écrire des biographies pour un certain nombre de compatriotes à chaque fois que c’est possible. Cet exercice demande des compétences spécifiques que
certainement nous n’avons pas. En fait, nous ne sommes que des pamphlétaires et encore… mais à cause du déficit en écrivains honnêtes que la république fait montre, nous nous sommes dit qu’il va
falloir combler ce trou, ne serait-ce que de manière pas tout à fait professionnelle, histoire de rappeler notre peuple qu’il a des vrais héros.
Les professionnels tchadiens de l’ « écriture » se sont créé d’autres préoccupations que de s’occuper de leur spécialité qui est très importante pour un pays comme le notre. Ils
trouvent que leur métier n’est pas suffisamment bon pour … alors, ils s’autoproclament esthéticiens de l’irréparable image de Deby.
Les exemples ? Il y a plus que suffisant. Je ne vais pas citer tous ceux-là qui ont abandonné leur métier de journaliste, un métier qui ne manque pourtant pas de valeur et d’importance
pour s’accrocher au régime.
Bref, nous ne sommes pas des professionnels de la « plume ». Ceci apparait clairement dans nos articles publiés sur le net. Bien évidemment, il ya ceux qui s’en sortent de manière
plus au moins honorable. Ils ont le don. D’autres, c’est du n’importe quoi. Ils écrivent du n’importe quoi. Ils ne vérifient pas l’information ; et parfois c’est sciemment qu’ils diffusent
des articles diffamatoires contre un opposant donné dans l’intention de servir un parent qui est dans la rébellion (j’y reviendrai dans un autre article).
Le langage, la syntaxe, bref, tout laisse à désirer. Et je ne fais pas l’exception. quand je relie mes articles déjà publiés sur le net, je me demande comment aurais-je pu ne pas remarquer
une « connerie linguistique» pareille.
Cela dit, et pour revenir au sujet, je crois qu’il faut absolument reconsidérer nos prises de position contre tel ou tel homme politique tchadien, qui a lutté sincèrement pour le bien être de la
patrie. Des hommes et mêmes des femmes qui ont sacrifié tout ce qui leur est cher par altruitisme, mais qui sont traités de tous les noms d’oiseaux au profit des renégats, des criminels et autres
voyous politiques.
En ce qui me concerne, je ne me tairai plus devant des insultes contre des hommes et des femmes respectables, morts ou vivants. Je les soutiendrai jusqu’au bout.
Albissaty Saleh Allazam