15 Octobre 2010
Nous tenterons à travers la présente contribution – aussi modeste soit-elle – d’éclairer l’opinion nationale au sujet des inquietudes émises par certains de nos compatriotes quant-aux investissements colossaux faits ces dernières années sur les infrastructues. D’ores et déjà, nous précisons que nous n’avons pas la prétention de détenir la vérité ; nos idées nous sont propres et, à ce titre, ne peuvent engager que nous même.
Les infrastructures constituent, de nos jours, qu’on le veuille ou non, le fondement d’un développement durable. Bien que nécessaires mais pas suffisantes elles interviennent tout le long du processus de developpemet comme le soubasssement sur lequel doit reposer toute action visant à asseoir un fondement de base et un jalon pour une lancée économique et sociale adéquate. Aspirer au devéloppement sans passer par ces moyens ne relève pas du truisme, mais tient plutot de l’ullision.
Cependant, pour être profitables à la société pour laquelle ils sont conçus, ces moyens doivent obéir à des exigences dont la nutre est liée à plusieurs facteurs. Ceux qui nous semblent importants, mais pas exhaustives, sont de trois ordres : dans un premier temps, il y a la manifestation d’une volonté politique réelle ; ensuite, une direction et un leadership éclairés en charge d’execution de la politique d’infrastructure, puis le respect des normes requises à un fondement durable pour ne pas dire permanent.
S’agissant de la volonté politique de developper les infrastructures, il appert qu’elle est tout à fait manifeste dans la mesure ou l’on obesrve tout azimut la création des ouvrages notamment des édifices administratifs et sociaux respectables voire enviables, tout comme le bitumage des routes aussi bien dans les villes que des axes reliant celles-ci. Les chateaux d’eau, les forrages, l’électrification des villes, etc en sont une autre illusatration qui viennent appuyer nos propos. Seule une cécité intellectuelle maligne pourrait empecher de se rendre à l’évidence des efforts consentis dans ce cadre. Cependant, l’on peut éventuellement élaborer sur les mobiles ayant motivé cette volonté. Et bien que nous ayons notre conviction propre sur la présence de la volonté politique, comme mentionné plus haut, il n’en demeure pas moins que nous nous trouvons dans l’incapacité de nous prononcer sur ce sujet qui renferme, sans nul doute, des inconnus et des surprises.
Pour ce qui est de la direction en charge de la mise en place de la politique relative aux infrastructues qui n’est autre que le Ministère des infrastructures, il ne fait aucun doute que dépuis l’indépendance du Tchad, aucun chef de ce Département n’a fait autant de réalisations que l’actuel. Ceci est attribuable, dans une très large mésure, à la clairvoyance de ce jeune Ministre, à son esprit d’ouverture et surtout sa maitrise du domaine. Rien qu’en parcourant son cursus universitaire, associé à sa carrière professionnelle, l’on s’appercoit que le Tchad se situe dans le droit chemin dans ce cadre précis.
Le Président de l’Assemblée Nationle du Tchad n’a-t-il pas reconnu en lui, lors de l’une de ses interpélations, un Ministre qui maitrise son domaine et qui fait honneur au Tchad ? Le même Président n’a-t-il pas dit aux députés qu’ils viennent d’assister à une formation en matière d’infrastructures ?...
Il convient de relever que l’aspect de pérennisation des oeuvres concues n’a pas été occulté dans la mesure ou des mécanismes appropriés ont été mis en place aux fins d’assurer la durabilité, ou à defaut de garantir une preservation de ces acquis : la rénovation du FER tout comme la création de l’AGER est une meilleure illustration de cette clairvoyance. Souligons au passage la gestion transparente dont a fait toujours montre le Ministre des infrastructues en ce que tous les fonds réservés à ce domaine sont gérés de concert avec les Départements minstériels concernés : santé, éducation, Intérieur, pou ne cityer que ceux-là.
Enfin, la troisième exigence et qui n’est pas la moindre est celle qui a trait au respect des normes requises à un fondement durable. De toute évidence, plusieurs insuffisances ont été constatées et des gabégies financières importantes ont été faites dans le passé. Nous y reviendront dans nos prochaines contributions. Cependant, des mesures correctrices y ont été apportées par le Ministère des infrastructures. Ceci s’est traduit par le recrutement des agences d’exécution compétantes fiables et de renom, tout comme l’instauration des supervisions techniques rapprochées sur le terrain en vue de s’enquerir de l’etat d’avancement des chantiers d’une part, et d’apporter les mesures visant le respect des normes préalablement établies d’autre part. Le ministre n’est-il pas souvent sur le terrain pour s’enquerir de l’état d’avancement des oeuvres? Ne donne-t-il pas des conseils pour une édification meilleure des ouvrages ? L’honnetété veut que l’on rende Cesar et Dieu ce qui appartient à chacun.
Malheureusement, les langues se délient et se lient, la salive, les larmes ainsi que l’encre coulent pour pretendre dénoncer des irrégularités qui, dans le fond, n’existent que dans l’esprit des détracteurs enviant le poste de Chef de ce Département. Nous pensons que ceux-là gagneraient plus de lucidité en s’employant non pas dans les critiques haineuses de cette importante personnalité, mais en encourageant les efforts qu’il n’a jamais cessé de consentir pour batir un pays nouveau, digne de ce nom.
Yasmine Mahamat nour