2 Juin 2012
Je déplore le niveau académique de nos petits frères étudiants. Autrefois, du primaire au secondaire, on nous apprenait à bien écrire et à bien nous exprimer.
Quand on finissait le collège, on avait la maîtrise de la langue française (puisqu'au lycée on n'apprend plus la grammaire, mais la littérature). Je ne peux pas imaginer qu'un texte
écrit par un étudiant d'université soit truffé de tant de fautes de d'orthographe, de grammaire, d'usage, etc.
Comble de malheur, la nouvelle technologie est venue tout gâcher. J'accuse les SMS. Nos enfants s'échangent des messages sur leurs téléphones mobiles en abrégeant
les mots, ou en les écrivant phonétiquement (comme ils se prononcent). Et ils finissent par croire que c'est la vraie orthographe.
Le Tchad doit revoir sa stratégie enseignement-apprentissage depuis le primaire, s'il veut que les générations à venir s'expriment bien sur la place
publique.
Abdou Sakher